Mercredi 30 novembre 3 30 /11 /Nov 19:51

Qu'il m'est difficile de plaquer mes mots sur ce blog. Non pas parce que je ne suis pas inspirée. Non! En fait je ne sais pas par quel bout commencer. 


Ce que j'ai écris jusqu'à présent est plutôt gentillet. Pourtant toute cette année il s'est passé tant de choses. Mon numéro d'esclave, le collier de chienne qu'Âdi m'a offert, les premières soumissions, le carnet rouge d'Âdi. Et puis surtout, surtout la signature du contrat.


Il y a peu, Âdi m'a fait parvenir un billet d'avion pour me faire venir auprès de lui, en métropole. Pendant tout le trajet, un mélange d'anxiété et d'excitation m'a parcourue. Âdi m'avait donné une mission, une seule mission à accomplir durant mon voyage. M'arranger pour prendre des photos de moi, dévêtue, mais pas nue. Des photos suggestives mais qui devaient être de bon goût. Difficile de se mettre en scène et de répondre aux attentes de son maître quand les toilettes d'un moyen de transport est le seul endroit où la chose peut se faire. Difficile de se sentir belle et de faire capter cela à l'objectif dans un endroit aussi sordide.


Et pius j'ai vu Âdi et toute la pesanteur de mon long voyage s'est envolée. Je me sentais grâcieuse, j'avais l'impression de voler, de voler vers lui, tellement légère dans mon corps et dans ma tête que j'en ai oublié mes bagages. Plus rien n'avait d'importance, juste Âdi et ce que je pouvais faire pour le satisfaire.


Je m'attendais à ce qu'Âdi me passe mon collier dès mon arrivée. Je pensais qu'Âdi allait me dresser pendant ces semaines passées auprès de lui. À vrai dire, je m'étais préparée mentalement à cela avec le même soin que j'avais préparé mon corps pour mon séjour auprès de mon maître. Âdi voulait que tous mes trous lui soit accessibles sans qu'il n'ait à s'inquiéter d'une quelconque préparation. Si je savais que ma chatte n'était pas un problème, ce n'était pas la même chose pour mon cul. J'ai donc porté mes plugs régulièrement et lorsque mon époux rentrait du travail il se faisait une joie de m'enculer. Oui, je suis mariée. Je suis polyamoureuse. Mon mari a toujours su pour Âdi, mais il ne sait pas la teneur de notre nouvelle relation.


C'est donc avec la chatte dégoulinante de mouille et le cul prêt à être fouillé qu'Âdi m'a accueillie chez lui.


Les choses ne se sont pas tout à fait passées comme je les avais pensées ou tout simplement fantasmée. Non Âdi a travaillé ma patience. Et plus je m'offrais à lui (j'ai poussé le vice à être la chatte à l'air les cuisses très écartées, complètement offerte sur son divan), et plus je manifestais mon envie d'être touchée, bousculée, baisée et plus Âdi m'ignorait. C'est seulement lorsque je ne l'espérais plus, lorsque j'avais fait taire mes désirs impudiques qu'Âdi débutait le rituel qui nous fait basculer dans l'autre monde : la toilette. 


C'est après ce rituel qu'Âdi me passait mon collier de chienne et commençait à explorer mes trous et à les fouiller d'une ferveur, d'une force et d'une férocité assez incroyable. Je sentais qu'en plus de me fouiller, il travaillait pour m'élargir, pour m'investir encore plus en largeur et en profondeur. Aussi je me sentais m'ouvrir de plus en plus sous ses assaults répétés. Il jouait de ma jouissance, tantôt s'arrêtant juste avant que je ne bascule, tantôt me provoquant des orgasmes répétés. Les larmes de plaisir roulaient sur mes joues et parfois je ne savais plus si c'était de la chatte ou du cul que je jouissais. Parfois il s'égarait sur mon clitoris et je devenais complètement folle. Je mouillais si fort que cela faisait un bruit absolument indécent. Et quand mon maître retirait sa main de ma chatte et qu'il me caressait les cuisses, je pouvais quantifier à quel point j'étais une chienne à la quantité de mouille produite. Oui, une chienne, le corps tendu de plaisir, suppliante de désir,ravie lorsque mon maître s'empresse de me pétrir, pincer, étirer mes seins et mes tétons. Une chienne qui exulte de joie lorsque son maître tient des propos salaces à son sujet.


Il est arrivé aussi que mon maître cesse toute caresse et me punisse d'une fessée car mes mains s'égaraient sur lui, et cela ne m'était pas permis. Mais il est bien trop dificile pour moi d'être a proximité de mon maître, nu, sans pouvoir le caresser. Et régulièrement je me faisais réprimander d'avoir branlé, effleuré ou cherché à sucer mon maître. 


Je sais que j'ai déçu mon maître parce que je n'ai pas vraiment mis d'application dans ce blog. Il s'attendait à y lire mes questionnements, mes réflexions, mes confessions aussi. Mais je n'ai rien fait de cela pendant plus de 35 jours. Pourtant avec la distance, si je ne veux pas que mon maître se détourne de moi, je dois déployer tout les efforts nécessaires pour qu'il sache où j'en suis dans mon parcours, si je progressse, même si je suis loin de lui. Et pourtant c'est si difficile pour moi de me mettre au clavier tout en n'ayant pas la certitude de livrer une écriture de qualité. Performer tout en restant dans le vrai. Ne pas perdre de vue l'essentiel. Mais ce qui m'est essentiel ne l'est pas forcément pour mon maître. Il va falloir que je lâche prise et que je me questionne sur ce qu'est l'essentiel pour mon maître.

 

Par Eshita Damayanti - Publié dans : Apprentissage
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