Dimanche 4 juin
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08:54
C'est une longue histoire entre Âdi et moi. C'est une longue histoire aussi entre Âdi et Niyati. Ils se sont
connus avant moi et pendant de longues années il a erré entre elle et moi. Une sorte de jeu de cache-cache où quand l'un est prêt l'autre ne l'est pas ou ne l'est plus.
La dernière fois que je suis allée en métropole, je sentais Âdi si loin de moi. En fait, je ne le sentais plus,
plus comme je le sentais avant. Je ne sentais plus ses pensées. Je ne sentais plus notre synchronicité. J'ai su alors que les choses évulaient d'une autre façon et que je ne faisais plus partie
de l'équation. Par contre, je sentais très fort Niyati. Tellement fort ! Et pourtant je ne la connaissais qu'à travers les mots d'Âdi. Mais je savais que c'était elle à présent qui occupait tout
son coeur et ses pensées. Et si j'ai éprouvé une immense joie pour ces deux amoureux qui enfin se trouvent, j'ai éprouvé du chagrin de perdre mon maître et le sentiment de liberté qu'il m'offrait
à chaque fois qu'il me passait mon collier autour du cou.
Aujourd'hui, seule la compersion envers eux deux habite mon coeur. Quelle réjouissance de savoir que leurs
coeurs battent enfin à l'unisson.
Par Eshita Damayanti
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Mercredi 1 février
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16:11
"Tu n'es plus ma soumise ?" C'est ce qu'Âdi m'a demandé il y a quelques semaines parce que cela faisait
longtemps que je n'avais pas publié. Ces mots, SES mots ont résonné si fort en moi. Cette toute petite phrase m'a ébranlée ? Oh bien sûr que oui je suis toujours sa soumise. Je n'ai nullement
envie qu'il en soit autrement. J'avais pourtant très envie d'écrire. D'écrire sur ce qu'il se passe dans ma tête et dans mon corps, d'écrire les demandes de mon maître, mes progrès dans mes
réflexions, mais je n'avais aucune intimité qui me permettait de le faire.
Lorsque j'écris ici, ce ne sont pas que mes doigts qui se mettent en action sur le clavier, je ne suis pas que
réflexion. En fait, tout mon corps, mon esprit et mon âme sont sollicités. Mon corps se câbre, se cambre, mon sexe et mon anus réagissent à mes pensées, mon esprit se trouble et parfois je me
trouve dans une telle urgence de jouir en repensant aux mains de mon maître sur moi que cela m'en fait presque mal. Ma seule et unique façon de me remémorer les mains de mon maître sur moi, en
moi, sa voix, son souffle et son regard puisque nous sommes séparés par des milliers de kilomètre.
Aujourd'hui j'aimerai tant pouvoir poser ma tête sur les genoux d'Âdi. J'aimerai tant qu'il me dirige vers la
salle de bain et que le rituel de la toilette ouvre le bal. Aujourd'hui plus que jamais je suis dans l'urgence de jouir, de jouir d'Âdi.
Par Eshita Damayanti
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Vendredi 16 décembre
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04:29
J'ai ce feu en moi qui brûle. L'envie de voir mon maître, le désir de sentir son odeur, le besoin d'avoir sa
bite en moi.
Je ferme les yeux, je repense à notre dernière nuit et tout mon corps s'enflamme. Je brûle d'envie. Je ne suis
plus qu'un con qui se liquéfie. Je veux qu'il me dévore de ses baisers, qu'il me pétrisse les nichons, qu'il écartèle mes trous. Je le veux en moi tout entier, partout en même temps. J'ai besoin
de l'entendre grogner de plaisir, j'ai besoin de l'entendre me dire comme il aime ma chatte quand elle est humide et distendue, comme il aime y bouger à son aise, qu'il me tire les cheveux qu'il
me lèche le visage.
Âdi, ô Âdi!
S'il vous plaît aveuglez-moi,
attachez-moi, contraignez moi, ordonnez-moi...
Âdi, ô Âdi!
S'il vous plaît baisez-moi !
Par Eshita Damayanti
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